Stress-ng est un outil en ligne de commande qui s’il n’est pas destiné aux débutants, peut être très utile aux développeurs ou aux techniciens de tous poils, désireux de tester les composants d’une machine. Comme son nom l’indique, il va permettre de réaliser des stress tests sur les composants d’une machine (CPU, mémoire RAM, disque dur, lecteurs, carte graphique etc) afin de voir s’il restent stables dans un contexte de forte sollicitation. Ça peut être utile pour tester la réaction du matériel face à certaines fonctions logicielles, voir même dans le cadre d’un dépannage pour détecter les dysfonctionnement d’un ou de plusieurs composants. Alors concrètement j’ai jeté un oeil sur les options et je peux vous dire que c’est assez intéressant dans la mesure où pas mal de tests sont disponibles. Cela dit, n’étant pas un grand spécialiste en la matière, je vais me contenter de vous indiquer vite fait comment en profiter et pour le reste, je vous laisse lâchement vous débrouiller. Les pros sauront déjà quoi en faire ;)
Installation :
Si vous tournez sous Debian 8 Jessie, SID et Ubuntu 14.10, Stress-ng se trouve dans les dépôts officiels. Pour les anciennes version d’Ubuntu il vous faudra passer par un PPA dédié (commandes ci-dessous), ou vous procurer les binaires sur cette page.
sudo add-apt-repository ppa:ferramroberto/lffl sudo apt-get update sudo apt-get install stress-ng
Pour Arch Linux, Manjaro et dérivés il vous faudra passer par AUR, à l’aide de la commande suivante :
yaourt -S stress-ng
NB : À propos de AUR Fred à publié un petit billet qu’il est bon de lire, afin de ne pas oublier que ce n’est pas toujours une bonne solution ;)
Usages :
Une fois la bête installée la première chose à faire est de lancer l’aide, afin de prendre connaissance des différentes options.
stress-ng --help
À ce stade vous pouvez configurer un test aux petits oignons, où commencer par celui que recommande le développeur du projet :
stress-ng --cpu 1 --vm 1 --hdd 1 --fork 1 --switch 1 --timeout 10 --metrics
Comme vous pouvez le voir sur la capture ci-dessous, après quelques secondes de test votre machine bosse dur. Ça ne rigole pas :)
Si vous personnalisez le test ou que vous le planifiez, vous avez également la possibilité de rediriger les retours dans un fichier .txt, en ajoutant >monfichier.txt à la fin de la commande :
stress-ng --cpu 1 --vm 1 --hdd 1 --fork 1 --switch 1 --timeout 10 --metrics >monfichier.txt
Ça vous donnera un fichier de sortie de ce genre :
Pour le reste je vous laisse fouiner… Ou pas…
Conclusion :
Stress-ng est un outil sympa, même si je n’ai pas une idée précise de ce que je pourrais faire avec à mon niveau. Je vais cependant le garder sous le pis pour un éventuel dépannage, car il peut arriver que des problèmes hardwares ne se révèlent qu’en charge élevée. Ça peut toujours servir…
Amusez-vous bien.
Mon PC est très stable, il n’est pas tombé quand je l’ai poussé *sort en courant*.
;)