Les logiciels de communication (libres ou non) sont très nombreux sous GNU/Linux et nous permettent d’échanger du texte, de la vidéo, de l’audio, des fichiers, ou tout ça à la fois. On pourrait citer Pidgin, Skype, Ekiga, Hexchat, Emesne, aMSN et bien d’autres encore, qui s’ils sont sans doute très bien ne conviendront peut-être pas à certains usages. Si vous jouez en réseau avec d’autres amis par exemple, vous aurez peut-être besoin (ou envie) de retrouver une alternative plus proche de Teamspeak et dans ce cas vous devriez peut-être tester Mumble. Il s’agit d’un logiciel Libre très intéressant, conçu dans le but de fournir aux utilisateurs une solution client-serveur facile à prendre en main, leur permettant de communiquer par le biais d’une connexion chiffrée.
Le premier point intéressant réside dans le fait que Mumble soit multiplateforme, ce qui est primordial pour ce type d’application. En effet, si on se place dans le contexte du jeu en ligne, nous pouvons facilement imaginer que tous les joueurs ne tourneront pas sur la même configuration ou sur le même système d’exploitation. Disposer d’une application pouvant être installée sur tous les postes de travail est donc indispensable, afin que les joueurs puissent se retrouver sur le même serveur et (ou) utiliser le même protocole.
L’autre point particulièrement intéressant de Mumble c’est bien entendu sa connexion, qui comme je l’ai dit plus haut est chiffrée, afin de garantir la vie privée des utilisateurs. Vous n’aurez cependant pas de mot de passe à entrer car tout se fait via des certificats d’authentification, que vous pourrez créer et gérer très facilement depuis un assistant intégré.
Une attention toute particulière a également été portée sur les temps de latence, qui selon les développeurs sont équivalents voire bien plus bas que sur d’autres applications de ce type.
En ce qui concerne l’audio Mumble utilise le codec libre Opus Interactive Audio Codec, dont les performances sont très satisfaisantes. Ici aussi un assistant va vous guider pas à pas et les réglages disponibles sont assez fins. L’application va jusqu’à analyser l’ambiance sonore et les bruits de fond, afin d’ajuster au mieux le volume.
Finissons ce mini tour d’horizon en parlant de l’interface de Mumble, qui s’appuie sur Qt mais qui s’intègre plutôt bien dans un environnement GTK+.
Vous pourrez changer la disposition des éléments selon trois modèles prédéfinis et si vous le souhaitez, vous pourrez même importer d’autres skins pour vous la faire aux petits oignons.
Alors elle ne casse pas 3 pattes à un canard, j’avoue, mais c’est une interface fonctionnelle, facile à prendre en main et largement suffisante pour ce type de tâche. J’ai vu bien pire :)
Conclusion :
Bien entendu nous n’avons pas fait le tour complet des possibilités offertes par Mumble et je ne l’ai pas testé assez longtemps pour pouvoir faire un retour très objectif. Cela dit cette application m’a semblé super intéressante dans la mesure où (sur le papier du moins) tout est là .
C’est Libre, sécurisé, multiplateforme, facile à installer, à configurer, à utiliser et la latence semble effectivement assez basse. Si je jouais encore en ligne il ne m’en faudrait pas plus pour avoir envie de la tester plus longuement…
Installation :
Si ça vous tente et que vous voulez en savoir plus sur Mumble, vous pouvez commencer par faire un petit tour sur le site du projet. Pour l’installer sur Ubuntu, Arch Linux, Manjaro ou Fedora, entrez les commandes qui vont bien dans votre terminal :
Ubuntu et dérivés :
sudo apt-add-repository ppa:mumble/release sudo apt-get update sudo apt-get install mumble
Arch Linux et Manjaro :
sudo pacman -S mumble
Fedora :
sudo yum install mumble mumble-plugins
Pour les autres systèmes et les autres distributions GNU/Linux, vous pouvez vous rendre sur la page suivante afin de prendre connaissance des instructions d’installation.
Amusez-vous bien.
Même lorsqu’il est activé dans Mumble, contrairement à Windows, l’overlay doit s’activer à la main avec la commande « mumble-overlay » suivi de la commande qui éxécute l’application.
Ça marche avec la majorité des jeux OpenGL (testé avec Sauerbraten, Red Eclipse, Warsow, Stunt Rally), mais pas ceux qui utilisent un moteur de rendu différé, comme Tesseract.
Mumble un must have ouai.
Quand aux plugins, ca existe, mais je vois pas ce que TS apporte de plus de ce coté là…
Mumble gère l’overlay par défaut, pas TS visiblement…
Le seul gros soucis en ce moment c’est justement avec l’Overlay et les dernières version de DirectX ainsi que le 64bits
http://mumble.sourceforge.net/Overlay#Incompatible_games
En effet, il me semble que Mumble dispose de quelques plugins.
Je l’utilise pour notre guilde et pour mes expériences passées de gaming online. C’est un excellent logiciel, pas facile à bien paramétrer en voice activation au début mais très puissant.
A cela rajoutez un système de droits et de canaux très évolué, la possibilité d’envoyer du contenu HTML via le chat, la possibilité d’enregistrer ses configurations dans mysql et postgresql (de base sqlite3). Un must have.
Un must ce Mumble, je l’utilise tous les jours, qualité sonore irréprochable, pour peu que l’on utilise un casque car en cas d’écho, les règlages ne sont pas aisées. Il reste quelques bugs, mais il est 100% fonctionnel.
Pour répondre au post précédent, on peut voir dans l’image de l’assistant audio une option qui se nomme « atténue les applications lorsque d’autres utilisateurs parlent », ce n’est donc pas une « curieuse manie » mais une option :)
Pour ce qui est des plugins, il y a une liste d’environ 50 plugins concernant les jeux les plus populaires, je ne les utilise pas, mais ils sont biens là.
L’essayer, c’est l’adopter, un logiciel d’excellente facture et une très bonne alternative libre.
Bien qu’étant libre, j’ai beaucoup de mal avec Mumble…
De mon coté j’ai souvent eu beaucoup de problème. Bug de son (il à la curieuse manie de me couper le son d’autres application par exemple).
Mais surtout son gros manque par rapport à son concurrent TeamSpeak : pas de plugin.
Mais bon TS est propriétaire, les serveurs sont soumis à des licences, ce qui représente un sacré frein tout de même.